Resurrection et ascension de Jésus : inventions ou réalité ? |
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Jésus est-il réellement ressuscité et monté au ciel ? Que peut-on en dire du point de vue historique ?
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Le récit de la résurrection et de l'ascension de Jésus
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Après avoir été torturé, Jésus de Nazareth a eu ses poignets et ses pieds cloués sur une croix où il est resté attaché jusqu'à sa mort par étouffement. Pour s'assurer de sa mort, les soldats ont percé son cœur avec une lance. Le corps de Jésus a été ensuite enveloppé de bandes couvertes d'un mélange d'aromates, et déposé dans une tombe taillée dans le roc, dont l'entrée était bloquée par une pierre. Puisque Jésus avait déclaré publiquement qu'il allait ressusciter trois jours après sa mort, il a été décidé que sa tombe serait gardée par des soldats romains.
Pourtant, le lendemain du Sabbat, le corps n'était plus dans la tombe, nous disent les Evangiles. Seuls les linceuls qui l'enveloppaient ont été trouvés à l'endroit où le corps avait été mis. Jésus est resté présent avec ses disciples encore 40 jours après sa mort, mangeant et discutant avec eux. Ce ne sont pas 1, 2 ou 3 personnes qui l'ont vu ressuscité, mais des foules de plusieurs centaines de personnes.
Ensuite, il est remonté au ciel (c'est ce qu'on appelle l'ascension de Jésus) : s'élevant dans les airs, il a disparu dans le ciel. La Bible nous dit que le Fils est avec le Père, qu'il nous voit et nous entend tous les jours et qu'il prie pour nous. Il est donc vivant, entend nos prières et peut nous secourir.
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Résurrection et Ascension : arguments et contre-arguments
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- Les sceptiques ont donné comme première explication à la disparition du corps de Jésus de Nazareth que les disciples auraient volé le corps. Dans l'évangile de Matthieu, il nous est en effet rapporté cette histoire qui circulait déjà parmi le peuple après la disparition de Jésus. Mais cette hypothèse semble fausse pour plusieurs raisons :
A) Les rédacteurs des évangiles n'ont même pas pris la peine de la réfuter point par point. Ils se sont contentés de décrire le vécu du Christ après sa mort, auprès de dizaines de personnes. Une accusation sans fondement est vite balayée par des faits sérieux dont peuvent témoigner de nombreuses personnes.
B) Les soldats étaient payés pour veiller activement, sachant ce qui risquait de se passer. C'étaient donc les discréditer publiquement et gravement que de les accuser d'avoir dormi. Les Romains auraient-ils accepté longtemps un tel déshonneur sur leur armée ?
C) Le vol du corps de Jésus de Nazareth aurait été un acte totalement contraire au caractère des disciples, juifs très pieux. Cela aurait signifié qu'ils étaient menteurs, responsables d'une tromperie et de la mort de milliers de personnes par la suite.
D) Chacun des disciples a dû faire face à la torture ou au martyr pour ce qu'il pensait et disait. Il y a des hommes et des femmes qui sont prêts à mourir pour ce qu'ils croient être juste, même si ce n'est pas le cas. En revanche, personne ne serait prêt à mourir pour un évènement qu'il sait être faux.
E) Même si les disciples avaient volé le corps de Jésus, et qu'il n'était jamais revenu à la vie, nous aurions encore à expliquer ses apparitions, après sa mort, puis au travers des deux millénaires qui se sont écoulés depuis.
- Une deuxième hypothèse, toujours pour tenter d'expliquer rationnellement la disparition de Jésus de Nazareth, est que les autorités, soit juives soit romaines, aient mis le corps ailleurs. Mais comment expliquer alors le silence de ces autorités face aux discours des disciples à Jérusalem, qui parlaient de la résurrection à tout le monde ? Les chefs religieux étaient enragés et faisaient tout ce qu'ils pouvaient pour empêcher que le message de la résurrection de Jésus se propage. Ils les ont fait arrêter, battre et mettre à mort. S'ils avaient eu le corps de Christ, il aurait été facile pour eux de le montrer dans les rues de la ville et l'affaire aurait été close. Le christianisme n'aurait jamais vu le jour.
- Une histoire qu'on peut peut-être entendre serait que les disciples qui allaient au tombeau étaient en deuil et très attristés, et se seraient ainsi trompés de tombe. Dans leur détresse, ils auraient imaginé que le Christ était vivant. Cette fable imaginaire se trouve confrontée aux mêmes impossibilités que la théorie précédente. Pour les autorités ou le propriétaire de la tombe, il aurait été très vite possible d'exhiber le corps.
- À la fin du XVIIIème siècle, des opposants acharnés au christianisme sont même allés jusqu'à prétendre que Jésus de Nazareth n'était pas mort sur la croix mais qu'il s'était évanoui. Pris pour mort, il se serait réveillé dans la tombe. C'est mal connaître le fait que les Romains perçaient le cœur des condamnés pour s'assurer de leur mort, ou bien brisaient les os des jambes pour hâter cette mort (ce qui est arrivé aux deux criminels à côté de Jésus). Enfin, les pierres qui étaient mises devant les tombeaux étaient si énormes que plusieurs hommes étaient nécessaires pour les déplacer. Peut-on sérieusement envisager une seule seconde qu'un homme qui vient d'être fouetté (avec des fouets à crochets de fer) puis crucifié, ait eu la force de s'extirper de son linceul puis de sa tombe en bougeant la pierre et passer outre les soldats romains ?
Ainsi, il ne reste, pour expliquer la disparition de Jésus, que l'hypothèse de la résurrection, attestée par les centaines de témoins qui ont vu Jésus après sa mort, l'ont touché et ont mangé avec lui. On peut aussi se poser la question : si Jésus est Dieu, est-ce si extraordinaire qu'il ressuscite, c'est-à-dire qu'il montre par là qu'il est plus fort que la mort ?
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Je connais mes brebis, et elles me connaissent,
comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
Jean 10: 14 - 15 |
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Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos vieillards auront des songes, Et vos jeunes gens des visions.
Même sur les serviteurs et sur les servantes, Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit.
Joël 2: 28 - 29 |
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Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi.
Apocalypse 3: 20 |
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Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, C'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; Et nous l'avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
Esaïe 53: 4 - 5 |
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